Caroline Malézieux est née le 6 janvier 1850
sans doute à Saint Quentin dans l’Aisne.
Son père, Joachim
Pierre Joseph Malézieux (07/02/1821 Nauroy –
14/11/1889 Saint Quentin) est conducteur des Ponts
et Chaussées, Conseiller Municipal de Saint-Quentin,
poète. Sa mère, Caroline
Laugée (31/10/1819 Maronne (76) – 23/04/1908
( ?)) est une des sœur du peintre Désiré
François Laugée et est en même temps sa belle-sœur
puisque Désiré
François Laugée a épousé Célestine
Malézieux la sœur de son mari.
Caroline Malézieux devient artiste
peintre. Elle apprend la peinture dans les
ateliers de ses oncles et cousins : Désiré
François Laugée, Philibert
Léon couturier, Julien
Dupré et Georges
Laugée. Les quelques toiles encore présentent
dans des collections privées révèlent une artiste
de grand talent.
Elle exposa ses oeuvres au Salon de Paris entre 1870 et
1880, notamment "Une Jeune Fille", remarquée
en 1877.
Restée célibataire, elle s’occupe de sa petite sœur
Laure Malézieux.
Lorsque cette dernière épouse civilement André
Champseix, elle prend sa défense contre son frère Joachim
Malézieux qui voudrait un mariage religieux au temple. Elle est
très amie avec André
Léo, la mère d’André
Champseix, et entretient une correspondance suivie avec elle.
En même temps que peintre, elle est aussi musicienne
et donne des cours particuliers aux enfants de la grande bourgeoisie chrétienne
Saint-Quentinoise. Athée et libre penseur,
elle reste fidèle à ses principes tout en se montrant très
tolérante vis à vis des autres.
Elle termine les dernières années de sa vie en Belgique
et décède à Bruxelles juste après
la seconde guerre mondiale. Lorsque son neveu Pierre
Malézieux se rend sur place, elle est déjà enterrée
et sa maison est vidée. Il ne reste aucune des toiles
qu’elle possédait.
Documents Annexes
Peintres et Sculpteurs