Georges Laugee peintre - poete Peintures et sculptures dessin et musique
Le 19 décembre 1853, Georges Paul François
Laurent Laugée est né à Montivilliers
dans la Seine Maritime. Il est le troisième enfant de
Désiré François
Laugée (25/01/1823 – 24/01/1896) et de Célestine
Marie Malézieux (15/03/1825 – 07/08/1909).
Sa sœur aînée épouse le peintreJulien
Dupré. Sa sœur cadette Laurence
Laugée épouse Joachim
Malézieux son cousin qui est Architecte.
Son père Désiré
François Laugée est un artistepeintre
de renommée. Il a trente ans lorsque Georges
vient au monde. George est très tôt initié
à la peinture par son père. C’est dans
l’atelier de son père qu’il rencontrera
son futur beau-frèreJulien
Dupré et son futur onclePhilibert
Léon Couturier.
Il a dix huit ans en 1870 lorsqu’il s’inscrit aux
Beaux Arts dans les ateliers de Isidore
Pils, ami de Garnier qui peignît le plafond
du grand escalier de l’opéra de Paris, et de Henri
Lehmann.
Georges Laugée est un peintre
réaliste, qui aime montrer la vie et la nature
telles qu’elles sont. Il a vécu une grande partie de sa vie dans
l’Aisne autour de Saint Quentin et de
Nauroy, le berceau de la famille Malézieux.
C’est sans doute dans ces campagnes picardes qu’est
née sa passion pour la nature et pour la paysannerie.
Très proche de l’Ecole de Barbizon,
il se lie avec Jean-François MILLET.
Dans une facture beaucoup moins académique,
il a peint de très belles marines lorsqu’il retournait
passer des vacances dans sa Normandie natale. Il s’agit
généralement de peintures sur bois
faites au bord de la mer et saisissant l’impression d’un
moment.
Il présente ses premières oeuvres
au salon de Paris en 1877.
Le 19 février 1887, il épouse à l’église
protestante de Saint-QuentinEvangéline
Jermina Fallet, dite Eva, née le 31 mai 1858 à
Clermont sur Oise et décédée à
Liverpool le 9 mai 1958. Son épouse est la fille du
professeur d’anglais du Lycée Henri Martin
de Saint-Quentin. Elle est musicienne, élève
de Charles Rousseau. Pour son mariage elle
compose un Trio pour orgue, violon et violoncelle qu’elle
exécute avec M. Lengrand et un autre artiste
de la ville (Le Glaneur du 20 février
1886). Ils auront une fille Denise
Désirée Françoise Laugée le 22 janvier 1888.
En 1889, il participe à l’Exposition Universelle
et reçoit une médaille de bronze.
En 1900, il expose à l’Exposition Universelle
une œuvre qui lui vaut une médaille d’argent.
En 1903, il présente au Salon de Paris, Au mois
d’août, à l’ombre, qui représente une
femme épanchant sa soif tandis qu’un rayon de soleil envahit l’ombre.
En 1904, il présente au Salon de ParisDeux
amies et Au temps des blés mûrs, où
sont mises en scène dans la nature de jeunes paysannes.
En 1906, deux toiles sont présentées : Soleil
couchant et Heure dorée .
De 1907 à 1909, il devient membre du Comité
de la Société des Artistes Français. Ce
qui lui vaudra d’être membre du jury pour le Salon
de Paris de 1908 à 1910.
Georges Laugée réside à
Paris chez son Père 15bis boulevard Lannes dans le XVI°.
Il partage aussi l’atelier de son beau-frère Julien
Dupré 20 boulevard Flandrin dans le XVI°, jusqu’à
la mort de ce dernier en 1910. Il s’installa ensuite jusqu’en 1923
au 23, boulevard Lannes, puis de 1923 jusqu’à sa mort au 123 de
la rue de la Tour toujours dans le 16ème arrondissement de Paris.
Il resta très lié à la région de Saint Quentin
et de Nauroy (où il y a une rue Laugée,
sans doute en souvenir de son père qui fut Maire de
Nauroy) où il poursuivi sa carrière de peintre,
et fit de nombreux portraits dont ceux du sénateurFrançois Ferdinand Malézieux (1906). C’est
cette même année qu’il réalise aussi un très
beau portrait de son père Désiré
François Laugée pour le dixième anniversaire de sa
mort.
Vers 1930, Georges Laugée, devenant
progressivement aveugle, cesse d’exposer et se retire
à Boullarre-par-Betz dans l’Oise.
Il continuera à peindre des petites pochades
d’une grande qualité où la forme se dilue
dans la couleur. Le 5 décembre 1937, il décède
à Boullarre-par-Betz. Ramené à Paris,
il est enterré dans le caveau familiale de la famille
Laugée au cimetière de Passy.
Ce caveau est acheté par son père Désiré
François Laugée en 1884. Il est toujours visible dans la section
1 du cimetière. Aucun signe religieux n’orne
la sépulture. Sur la stèle sont
fixés une palette de peintre en bronze
avec des pinceaux et au dessous un médaillon
en bronze représentant Célestine
Malézieux l’épouse de Désiré
François Laugée et donc la mère de Georges
Laugée.
Dans ce caveau sont inhumés : Désiré
François Laugée, Julie
Laugée (une soeur aînée de Désiré),
Célestine Laugée-Malézieux,
Clotilde Laugée (la
dernière fille de Désiré
François Laugée), Georges Laugée et
Edmond Eggli (le gendre
de Georges Laugée).
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