Son père Julien
Dupré est artistepeintre, élève
de Pils et de Désiré
François Laugée, son beau-père. Il est un des meilleurs
représentant de la peinture naturaliste de la fin du
XIXè siècle, spécialisé dans la représentation
des vaches et des scènes paysannes.
Sa mère, digne fille de son père peint elle aussi. Mais au XIXè
siècle une mère se consacre à ses enfants, aussi sa production
est-elle restreinte et il en reste peu sauf chez quelque membre de la très
grande famille Malézieux et chez quelques galeristes.
Thérèse Dupré a un frère
Jacques Dupré qui naît
le 18 juillet 1879, et une sœur Madeleine
Dupré qui voit le jour le 14 octobre 1885 à Paris
16° et décède le 4 mars 1953 à Paris
13°.
Elève de son père, sa peinture
est elle aussi réaliste et naturaliste.
Elle reprend les thèmes de son père qu’elle traite d’une
manière toute à la fois proche et éloignée.
Avec elle la vie paysanne est plus idéalisée.
Les fermières sont des femmes saines, fortes, jamais
fatiguées qui semblent accomplir leur tâche dans le bonheur un
peu comme Marie-Antoinette jouait à la fermière
au Hameau de Versailles. Elle vit longtemps
à Saint Quentin où elle copie et étudie
les pastels de Quentin De la Tour. Elle réalise
beaucoup d’œuvres de commandes : portraits,
paysages, scènes paysannes. Malheureusement,
la première guerre mondiale a fait disparaître
beaucoup de ses tableaux. Ses enfants étant sans descendance,
les œuvres qu’ils pouvaient posséder ont
été dispersées.
En 1907, elle obtient la médaille de 3ème
classe et devient Sociétaire des Artistes Français.
Elle épouse le 2 juin 1898 à Paris Edmond
Cotard (né le 27 février 1866) peintre issu
d’une famille d'artistes. Ils ont ensemble deux fils
: Henri Edmond Cotard né
le 6 octobre 1899, qui devient peintre, et François
Cotard né à Saint Quentin le 9 janvier 1905
et décédé à Paris 13° le 31
mars 1984, qui devient DessinateurIllustrateur.
Elle meurt le 13 avril 1920 à Orly
prés de Paris dans la clinique du Docteur Piouffle
spécialisée dans le soin des alcooliques et qui se trouvait dans
le château de la ville, appelé Château Grignon,
du nom de sa grand-mère.
Ce château devient en 1921 la maison de retraite de
la Mutuelle du Cinéma fondée par Louis
Brézillon. Acheté en 1946 par la municipalité
d’Orly, il abrite aujourd’hui l’Hôtel
de Ville.
Thérèse Cotard-Dupré
est enterrée au cimetière du Père Lachaise
dans le caveau de Julien Dupré
et de sa mère Marie
Dupré-Laugée (Division 60, le long du mur).
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