Portrait de Marie Albain : Dessin de Caroline
Malézieux, présenté au Salon de Saint-Quentin
en 1882 puis en 1884.Collection Privée. Nous n'avons trace de cette
oeuvre hormis ces commentaires.
« Melle Caroline Malézieux a trois peintures
: le portrait de Madame M…, que nous connaissons déjà
et que nous trouvons toujours aussi bien et aussi vrai ; un Décès,
c’est un oiseau mort, et une Nature morte ; enfin un
dessin Tête de jeune fille que nous ne saurions trop
louer (Portrait de Marie Albain). Comme facture et comme
expression, la réussite est complète. »
Gustave Demoulin, Le Guetteur, 28 mai 1882.
« Melle Caroline Malézieux expose
sous le n° 1749 un joli portrait de Melle L. M.. (Sans
doute sa sœur Laure
Malézieux), une jeune fille coiffée d’une toque.
C’est gracieux au possible et la ressemblance est bien prise. Couleur
fine et douce à l’œil. Le dessin de l’oreille
droite nous a paru un peu négligé.
Le portrait au crayon de Mme A.
M…(sans doute Marie
Albin l’épouse d’Albert
Malézieux, Architecte, la belle sœur de l’artiste)
est dessiné avec une grande sûreté de
main ; Melle Caroline Malézieux met
dans ses œuvres, même les moins importantes, un
sentiment si profond, une note si bien à elle, que,
sans signature on les reconnaîtrait entre toutes. »
Louis Albin,
Le Glaneur, 18 mai 1882.
« Est-il une vocation plus irrésistible que celle de Melle Caroline
Malézieux ? Sans maître, sans leçon,
presque sans conseil, elle s’est révélée
artiste di primo cartello. Elle possède un
don rare, un don sans lequel on ne peut arriver au vrai succès
dans les arts : l’expression !
Le portrait de Melle
L. M…et sa Tête d’étude (Portrait
de Marie Albain) le prouvent bien. Il y a dans ces deux têtes un
sentiment qui frappe encore plus que le mérite de l’exécution.
Les dessins de Melle C. Malézieux
sont tout aussi expressifs que ses peintures.
L’amour de l’art et le talent
qu’il engendre et développe est décidément chez
Melle C. Malézieux un héritage
de famille. »
Louis Albin,
le Glaneur du 11 octobre 1884.
« Un autre dessin, Portrait
de Mme A. M.., aussi réussi que celui de Melle L. M…dont
nous avons parlé dans notre premier article. Melle
Caroline Malézieux trouve toujours, nous avons eu
déjà à le constater, la parfaite ressemblance et même
dans un crayon, sait donner à ses personnages
la vie, avec un je ne sais quoi de gracieux fort agréable au regard.
Et quand la couleur s’en mêle, comme dans le
très beau portrait de Melle L. M..(n°371), on
s’extasie. Cette toile est des mieux réussies
; fort bien dessinée, peinte avec
force et chaleur, elle doit compter parmi les meilleures de Melle
Malézieux. Un des beaux portraits du salon,
ne vous en déplaise. »
Louis Albin,
le Glaneur du 28 septembre 1884.