Marie Eulalie Eléonore Malézieux

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Marie Eulalie Eléonore Malézieux : biographie

Marie Eulalie Eléonore Malézieux
Marie Eulalie Eléonore Malézieux

Marie Eulalie Eléonore Malézieux
Marie Robert Halt

Né(e) le : 1849-05-30 à Saint-Quentin
Décédé(e) le : 1908-02-20 à Paris
Marié(e) le : 1881-01-12 à Paris
Metier(s) : Ecrivain


Metier(s) - Ecrivain
Prénom(s) - Eleonore Eulalie Marie
Famille - Malezieux

Marie Eulalie Eleonore Malezieux Marie robert halt ecrivain romanciere Peintures et sculptures dessin et musique

Marie Eulalie Eléonore Malézieux est née le 30 mai 1849 à Saint-Quentin dans l’Aisne. Elle est la fille de Jean-Baptiste Malézieux dit « Patiot », Artiste peintre (10 septembre 1818 à Bourgencamp – 18 octobre 1906 à Nauroy dans l’Aisne) et de Virginie Eulalie Laugée, (sa date de naissance est inconnue, et elle est décédée le 14 janvier 1854 à Nauroy dans l’Aisne ; Elle est sœur de Désiré François Laugée). Son frère jumeau se nomme Maximilien Désiré Jean-Baptiste Malézieux. Il décède le 11 octobre 1920 au Raincy dans la Seine-Saint-Denis.

Elle reçoit à sa naissance les prénoms qui avaient été donnés deux ans auparavant à sa grande sœur décédée dans sa première année. On peut imaginer le traumatisme d’une enfant à qui on a attribué les mêmes prénoms que sa grande sœur décédée !! (ce fut également le cas de Vincent Van Gogh…).

Elle est avec son frère jumeau la quatrième d’une fratrie de sept enfants, dont les deux premiers sont morts très jeunes.

Elle épouse à Paris, le 12 janvier 1881, le romancier, Charles Vieux, dit « Robert Halt », le fils de Jean Vieu et Julie Valada.

Ils n’eurent pas de descendance.

Très tôt, elle commence à écrire elle aussi des romans sous le pseudonyme de « Marie Robert Halt ». Elle reçoit le prix de l’Académie Française pour l’un d’eux : « Histoire d’un petit homme ».

Sans doute pour combler son manque d’enfants, elle écrit plusieurs ouvrages éducatifs à l’usage des jeunes filles et pour l’apprentissage de la lecture : « L’enfance de Suzette » à l’usage des jeunes filles du cours élémentaire ; « Suzette » livre de lecture courante, à l’usage des jeunes filles du cours moyen ; « Le ménage de Madame Sylvain » à l’usage des jeunes filles du cours supérieur ; « Le droit chemin », livre d’enseignement moral à l’usage des jeunes filles des cours moyen et supérieur. Elle crée la Semaine de Suzette.

Pour l’apprentissage de la lecture, elle écrit trois livres à l’usage des filles et des garçons (quelle audace !) : « Premières lectures » ; « Deuxièmes lectures »...

Enfin, pour clore le chapitre éducatif, le livre : « Ecoliers et Ecolières » leçons de morale et leçons de choses.

Il n’est pas rare que des gens qui n’ont pas eu à élever des enfants s’intéressent à l’éducation de ces derniers, sans doute pour compenser un manque…

Alors que Marie Robert Halt entretient une correspondance suivie avec l’Impératrice Eugénie, sa cousine Laure Ernestine Malézieux épouse civilement André Champseix, dont la mère Victoire Léodile Bera, écrivaine, est plus connue sous le nom d’ André Léo (les prénoms de ses deux enfants jumeaux nés en 1853) c’est-à-dire comme une grande figure de la Commune de Paris, avec Louise Michel. Voilà une des facéties de l’Histoire !!

Le mari de Marie Halt, Charles Vieux, décède le 10 novembre 1896. Elle lui survit douze ans et meurt à son tour le 20 février 1908, quelques mois avant son père. Elle décède à son domicile, 59 rue Raynouard dans le XVIè arrondissement. Le faire-part est envoyé après les obsèques. Il n’est fait mention d’aucune cérémonie religieuse. Il s’agit d’un enterrement civil au cimetière des Batignolles.

Parmi ses distinctions on peut noter :
Membre de la Société des Gens de Lettres.
Lauréat de l’Académie Française et de la Société pour l’Instruction Elémentaire.
Déléguée Cantonal du XVIè arrondissement.
Officier d’Académie.

Dans le village de Nauroy, berceau de la famille Malézieux, une rue porte son nom.

Documents annexes

Peintres et Sculpteurs

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