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Jules Charles Joachim Malézieux

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Peinture : Le puits de Follemprise

Le puits de Follemprise
Le puits de Follemprise

Jules Charles Joachim Malézieux
Le puits de Follemprise


Technique : Crayon
Support : Papier
Sujet : Le puits disparu de la Ferme de Follemprise
Localisation : Collection-Particuliere
Date : inconnue - Lieu : Estrees

Le puits de Follemprise par Jules Charles Joachim Malézieux

Le puits de Follemprise Joachim Malezieux architecte peintres et sculpteurs Peinture sculpture

Le puits de Follemprise : Dessin de Joachim Malézieux extrait d’un carnet de croquis. Collection particulière. La ferme de Follemprise se trouve sur la commune d’Estrée dans l’Aisne prés de Nauroy. Ce puits, aujourd’hui disparu, est un exemple de l’architecture paysanne de la fin du 19è siècle. L’auge sous la rigole d’écoulement devait servir aussi d’abreuvoir pour les animaux. Georges Laugée, un cousin de l’auteur, a peint ce même puits dans cette ferme de Follemprise, sous le même angle que son cousin, alors qu’il avait 25 ans en 1878.

Le tableau Follemprise de Georges Laugée.

Joachim Malézieux, architecte de son état, nous donne une autre description de l'édifice :
Follemprise est un hameau composé de deux fermes et dépendant de la commune d'Estrées. On prétend que Jeanne d'Arc y fut reprise après sa fuite du château de Beaurevoir, dont une des tours de guet est à peu de distance. Cette légende n'est corroborée par aucun document et cependant elle a quelque crédit auprès de divers savants. L'un d'eux a même vu dans le nom de ce lieu une contraction de Folle Entreprise et pense gravement que ce nom est contemporain de la fuite de Jeanne.
Des deux fermes qui constituent le hameau, une est d'une grande ancienneté, composée de bâtiments couverts en chaume, entourée de grands arbres, elle a un aspect pittoresque qui a souvent tenté les peintres.
Le vieux puits dont nous donnons le dessin est un des plus curieux vestiges d'un système aujourd'hui disparu. Charpenté de bois, élevé au dessus d'une massif pour écouler ses eaux dans une auge de pierre, coiffé d'un chapeau de chaume moussu, il montre encore son treuil à volant de vois, alourdi par quatre blocs de chêne aux extrémités de ses rais, primitif essai de mécanique. Il est assez difficile de donner un âge à cette charpente, dont nous avons relevé le croquis pour conservé le souvenir d'un art du passé.

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