Marie-Thérèse, Jeanne, Isabelle, Lucie Landré-Malézieux
Elle naît le 21 février 1934 au 40 rue de l’Annonciation
Paris (XVI°) et est baptisée le 22 mars 1934 à
Notre-Dame de Grâce de Passy.
Elle est la fille de Roger
Landré, architecte et comédien,
né le 10.1.1904, mort le 01.09.1988, et de Thérèse
Malézieux, artiste-peintre et
pianiste, née le 28.3.1899 et morte le 23.09.1961.
Elle étudie le dessin dans l’atelier
de sa mère Thérèse, et dans l’atelier
voisin de Roger Schardner, peintre et graveur
; la musique avec son grand-père Georges-Ernest
Malézieux (piano) et sa tante Yvonne
Doucet (violoncelle).
Elle fait ses études à l’école du Louvre
en Art et Archéologie, avec comme
« majeure » l’art khmer,
l’Inde, l’Asie Centrale, avec
le prof. Philippe Stern, Conservateur du Musée
Guimet et inventeur des temples d’Angkhor
; la Numismatique avec J. Babelon ; et la
préhistoire avec Varagnac.
Elle étudie la céramique, d’abord en
autodidacte, puis prend des cours avec Mr Savigny dans les
années 1955. Elle obtient un diplôme de céramiste-tourneur,
puis travaille l’émail (émaux
sur cuivre). Elle travaille en même temps comme animateur
socio-culturel.
A partir de 1956, elle expose régulièrement
au Centre Richelieu, aux Arts du Feu de
Quiberon, au Salon Arts et Matières
de Messe (Ile de France), au Salon
des Beaux-Arts de Boulogne-Billancourt (la ville
lui achète une grande pièce pour le Musée),
au Palais-Royal à Paris, à
Clairefontaine, Orly, aux journées
d’amitié de Ste Thérèse. Elle participe
à l’Exposition des Métiers d’Art
au Musée de Perche de Mortagne en
1990, à l’expo « autour du pot »
au prieuré de Ste Gauburge (Orne),
au centre d’Art du Tilleul de Rémalard,
au Musée des A.T.P, à Saint-Cyr
; à des marchés d’art tels Margon, Coudray
au Perche, Saint Germain de la Coudre, Gémages,
Brou, l’Hermitière, à
l’usine Abadie au Theil… puis
rejoint l’Atelier « Domaria
» avec son ancien élève, Dominique Sohier,
peintre, qui lui permet de montrer d’autres de ses
créations en soie peinte, bijoux
sur cuivre, gravure, émaux,
cuir.
Elle produit également des séries de photos
(Editions Colin-Castellet) pour des montages
audio-visuels. Elle est membre de la Fondation Taylor.
Conjointement elle enseigne la musique, le dessin,
les travaux manuels et l’histoire de l’art
dans divers collèges et lycées (Notre-Dame des Champs
à Paris, Collège Dupanloup
à Boulogne et Sainte-Anne à Paris dans le XII...)
jusqu’à sa retraite.
Elle chante pendant plus de vingt ans au chœur Orphée
de Paris, sous la direction de François Vellard.
Elle assiste d’abord son père dans l’animation bénévole
d’un théâtre rural à l’Hermitière
(Orne) où ils passaient leurs vacances puis, dès
1988, elle reprend le flambeau en montant et en mettant en scène des
Sons et Lumières et des Festivals
au Château de l’Hermitière.
Voulant faire le pont entre artistes professionnels et monde
rural, elle fonde l’Association « ombres et lumières
», qui organise de nombreuses manifestations artistiques
et culturelles, principalement dans le Perche.
Le Centre d’Art du Tilleul (Rémalard,
Orne) devenu la Fondation Hélène Jouvin,
lui est moralement confié. Elle y organise chaque saison des expositions.
D’autres lieux sont également mis à la disposition de
l’Association (Prieuré de Ste Gauburge, Château
des Feugerets, Grenier à sel de Bellême...
et, bien sûr, l’Hermitière) pour des concerts,
visites historiques, stages de chant, d’aquarelle..
Le savoir-faire n’est pas oublié avec des stages d’enluminure,
de dentelle aux fuseaux et filet.. Artistes
et artisans d’art aiment à
y faire des démonstrations et proposent des rencontres avec le public.