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Georges Paul François Laurent Laugée

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Peinture : Soleil couchant

Soleil couchant
Soleil couchant

Georges Paul François Laurent Laugée
Soleil couchant

Format : 51,43 x 66,67 cm
Technique : Huile
Support : Toile
Sujet : Variation autour du thème des glaneuses
Localisation : Collection-Particuliere
Date : 1886 - Lieu : Salon-des-Artistes-Vivants

Soleil couchant par Georges Paul François Laurent Laugée

Soleil couchant Georges Laugee peintre poete peintres et sculpteurs

Soleil couchant : Peinture de Georges Paul Laugée. Huile sur toile. 51,43 X 66,67 Cm. Collection privée. Présentée aux Salons des Artistes français de 1886, 1906 et 1923 et 1935, ainsi qu'aux Salons d'hiver de 1908, 1914 et 1923 et au Salon de Dijon de 1914.

Une esquisse de ce tableau a été présentée au Salon d'Hiver de 1913.

Commentaire de Louis Albin lors du Salon de Saint-Quentin de 1886 extrait du « Glaneur » du 17 mai 1886 : « Soleil couchant est plus agréable à l’œil que Pauvre Antoine. Il nous plait beaucoup, beaucoup. La toile est toute illuminée. Quelle superbe lumière ! L’atmosphère est chaude ; là-bas, à l’horizon, le soleil rouge va disparaître et les glaneuses, la récolte faite, rentrent au village chargées de leur fardeau. L’une d’elles, une jeune femme – vous les connaissez bien les jolies paysannes des Laugée, au teint doré, aux yeux profonds – s’est assise un moment sur sa botte de gerbes blondes et doucement elle sourit à la belle nature qui l’environne. Il y a là-dedans une magie de couleur véritablement surprenante. « Soleil couchant » est un succès. Cette toile a été immédiatement achetée. Nous comprenons ça. »

Ce tableau fut présenté l’année suivante en 1887 à l’exposition du Havre et commentée comme suit dans « L’almanach illustré du Courrier du Havre » : « Au premier plan, une glaneuse, une belle fille, est assise ; à côté d’elle, est la gerbe des épis cueillis un à un. D’autres glaneuses rentrent chez elles, par le chemin qui traverse la plaine. L’une d’elles déjà courbée par l’âge, et dont la récolte est bien maigre, s’appuie péniblement sur son bâton ; à l’horizon, le soleil couchant ne présente plus au-dessus de la ligne extrême des terres qu’une partie de son disque rouge entouré de nuages violets ; on sent que le travail est fini, et que le repos va commencer ; la toile donne une impression de calme et comme de silence ; et il règne sur l’ensemble de la composition, comme un reflet de poésie. C’est là un fort joli tableau, heureux de dessin, heureux de couleur et qui produit bien un sentiment de charme. Montivilliers peut-être fier de M. G. Laugée. »
Ce tableau a été présenté une nouvelle fois Hors Concours au Salon des Artistes Français au Grand Palais en 1923.

"Sous ce titre bien trouvé et bien justifié de Soleil couchant, M. G. Laugée nous a offert un tableau attrayant; une noble et belle page, d'une simplicité voulue, mais dont il se dégage — avec une réelle puissance — une impression de sérénité, de calme et de grandeur qui nous repose des agitations vaines des œuvres qui l'entourent et qui ne le valent pas. Nous sommes à l'entrée d'une vaste campagne, aux grandes lignes mollement onduleuses, aux horizons sans fin... C'est bien l'immensité que nous avons en ce moment devant nous. La journée a été chaude, et quelque chose comme une poussière d'or flotte dans l'air encore embrasé . Nos poitrines haletantes respirent du feu. Peu de personnages — comme si la nature suffisait à l'artiste pour nous intéresser— mais la nature saisie dans une de ses manifestations les plus solennelles, les plus grandioses et les plus véritablement imposantes Oui, la nature, voilà le vrai sujet du tableau de M. Laugée. Ceci ne veut pas dire que la créature humaine en soit totalement absente. Elle y est, au contraire, représentée par cinq ou six glaneuses en chemisettes blanches, qui conservent bien leurs distances dans l'espace, où se profile fort heureusement leur fine silhouette. Je ne prétendrai point qu'elles aient la grâce charmeuse de Ruth, la glaneuse biblique errant dans les sillons de Booz; mais elles n'en ont pas moins une jolie tournure, et elles ajoutent à la toile de M. Langée une note vivante, qui fait plaisir au spectateur". Louis Enault - Paris-Salon 1885

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