Marie Malezieux femme d'Edmond Nivoit poesie Peintures et sculptures dessin et musique
Jean Baptiste Nicolas Augustin Edmond Nivoit
est né le 12 août 1839 à Buzancy, dans
les Ardennes. Il est le fils de Jean-Baptiste
Nivoit, marchand de fer et de Jeanne
Marie Adèle Buffet.
Il entreprend des études à l'Ecole Polytechnique,
à partir de 1859, et à l'Ecole des Mines, à
partir de 1861. Il est aussi Commandeur de la Légion
d'Honneur.
En 1865, il devient ingénieur diplômé
de l'Ecole des Mines. Son beau-père, Emile Malézieux,
est quand à lui Ingénieur aux Ponts et
Chaussées depuis 1841. Il prend en charge, dès sa sortie
des Mines, le sous-arrondissement minéralogique de Mézières,
son pays d'origine. Puis, en service, Edmond Nivoit, préoccupé
de voir mettre en valeur les richesses de son sol natal, utilise sa très
grande maîtrise en chimie analytique pour mettre en évidence
les gisements de phosphate de chaux
des Ardennes et de la Meuse. Il publiera un
mémoire sur le sujet.
Tout comme son beau-père, Edmond Nivoit
publiera plusieurs ouvrages, dont un cour
de géologie.
Dès ses débuts, dans la minéralogie,
Edmond Nivoit accepte également le poste d'ingénieur
du contrôle du réseau de l'Est, dans les chemins
de fer. Ces deux emplois, dans lesquels il excelle, vont lui offrir
de nombreuses opportunités, tout au long de sa carrière.
En 1880, Edmond Nivoit accepte, à Paris,
la charge d'ingénieur en chef du Contrôle de l'exploitation
de l'Est. Dans le même temps, il entre comme professeur dans
la chaire de minéralogie et de géologie de l'école
des Ponts et Chaussées. Il enseigne aussi à HEC,
poste qu’il cédera à son gendre Albert
Lebrun. Ses ouvrages et son esprit didactique
améliorent la formation des étudiants. Il poursuivra son enseignement
jusqu'en 1907, date à laquelle il prendra en charge la direction de l'Ecole
des Mines.
Mais en 1897, nommé inspecteur général,
Edmond Nivoit, se voit proposer de plus amples responsabilités.
Il assume ainsi les fonctions de vice-président du Comité
de l'Exploitation Technique des chemins de fer, avant de prendre la
charge des inspections minéralogiques du Sud-Ouest et du Sud-Est.
Il est aussi nommé membre du Comité consultatif
et de la Commission centrale des machines à vapeur...
Lorsqu'il prend ses fonctions de Directeur
de l'Ecole Supérieure des Mines, il s'attache à
maintenir la réputation de l'établissement, dont il est lui-même
issu. L'âge obligatoire de la retraite le contraint à mettre un
terme à sa carrière. Edmond Nivoit profite alors
de son temps libre pour publier de nouveaux ouvrages.
Sa fille, Marguerite
Nivoit (1878 - 1947) épousa Albert
Lebrun, ingénieur, qui fut aussi le dernier Président
de la Troisième République française, poursuivant
la dynastie d'ingénieurs initiée par Emile
Malézieux, son grand-père.
En effet, la petite fille d'Edmond Nivoit,
Marie Lebrun, épousera
Jean Freysselinard, lui
aussi ingénieurpolytechnicien.