Pierre Jérôme Lordon naît le 9 février 1779 à La Moule à la Guadeloupe. Il est le fils de de Jean Lordon, négociant et Perrine Sené. Une de ses tantes habite Libourne. Il est baptisé le 6 mars 1780 à La Moule en Guadeloupe.
Pierre Jérôme Lordon est admis à l’âge de 13 ans à l’École centrale des travaux publics qui ne s’appelait pas encore Polytechnique. Il commence une courte carrière d’ingénieur géographe puis d’artilleur en 1803, d'où il sort sous-lieutenant. Mais sa vocation artistique, déjà stimulée par les cours de dessin reçus à l’École de son professeur de dessin, le peintre Neveu, l'amène à donner sa démission pour se livrer à ses goûts artistiques. Il entre dans l’atelier de Prud’hon. Pierre Jérôme Lordon sera l’un de ses meilleurs élèves (il travaille également avec Gros et Lethière) et deviendra son ami. En 1828, il entre dans le corps enseignant de Polytechnique comme maître de dessin, charge qu’il conserve jusqu’à sa mort en 1838. Il est également élève de Lemire.
Il expose de 1806 à 1838 dans les salons de l'époque, notamment celui des Artistes Vivants. Quelques-unes de ses œuvres se trouvent dans des églises (Eglise Saint-Jean-Saint-François et Saint-Gervais à Paris, Eglise de Libourne...) et dans des ministères : « La communion d’Atala », « Hylas attiré par les nymphes » (musée d’Angers), « Agar dans le désert », « La mort de Sémiramis » (musée de Dijon), « Henry IV à Libourne après la bataille de Coutras » (château Henri IV, de Nérac).
Il obtient une médaille d'or en 1808, pour La communion d’Atala, oeuvre tirée des écrits de Châteaubriant. Il réalise également des estampes à partir de l'Odyssée et des Aventures de Télémaque.
Il épouse Angélique Prudence Fourier, la fille de parents non connus. Ensemble, ils ont trois enfants connus :
En 1802 naît son fils Jean Abel Lordon, qui devraindra peintre à son tour.
Le 12 décembre 1804 naît leur fille Sophie Fanny Lordon.
Le 8 mai 1810 naît leur fille Camille Elisa Lordon.
Pierre Jérôme Lordon décède le 27 juillet 1838 à Paris.