Regrets : Poème de Caroline
Malézieux daté du 22 février 1886. Collection
particulière. Caroline a 26 ans.
« Des larmes ! Est-ce assez pour les derniers adieux ?
Ah ! j’avais désiré presser sa main amie
Avant que le trépas vint lui fermer les yeux..
A ce regret profond dont mon âme est saisie,
En apprenant la fin de l’honnête vieillard,
Je dis dans ma douleur, ami juste pardonne
A ces dissensions qu’engendra le hasard…
Que mon respect ému, sincère, t’environne.
Ami, j’aurais voulu au moment des adieux
Auprès de ton chevet, presser ta main amie ;
Avant qu’un long sommeil vint pour fermer tes yeux,
Assister à ta douce agonie. »