La vache noire et blanche : Peinture de
Julien Dupré. 1886. Huile sur toile.
Collection particulière. Scène de la vie
paysanne telle que l’auteur la côtoie
en Picardie autour de Nauroy et Saint-Quentin,
berceau de la famille Malézieux. Présentée
au Salon de 1886, et commentée comme suit par Louis
Albain dans Le Glaneur : « La vache noire
et blanche, une bête splendide, fait la récalcitrante,
il ne lui plaît pas de rentrer à l’étable
; elle aime mieux, la gaillard, la liberté de la prairie verte où
ses sœurs, les blanches génisses sultanes du taureau primé
au dernier concours, dorment paresseusement dans l’herbe épaisse
constellée de fleurs. Une plantureuse fille de cour tire violemment
sur la corde. Le mouvement est très juste, l’effort est très
bien indiqué comme pour la seconde femme, qui tire sur la queue de
l’animal et l’homme qui le pousse par la croupe. »
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Dupré par Howard
Rehs